![]() où ![]() ![]() Lorque r vaut ![]() On remarque également que, lorsque r tend vers l'infini, c'est-à-dire loin de la masse, on retrouve la métrique de l'espace-temps plat de Minkovski. |
Attention : pour l'objet en question, le temps n'a pas la même valeur, c'est un des aspects de la Relativité. A bord de cet objet, la traversée va durer un temps fini, et même assez bref, compte tenu de l'accélération due à la gravitation intense. Sur le schéma ci-contre, le trajet de la particule est figuré en bleu dans son temps propre, et en jaune pour un observateur situé à l'infini. | ![]() |
![]() | Nous avons ici trois éléments intéressants :
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Ce diagramme correspond à un univers ne possédant qu'un seul trou noir éternel situé à la distance r =0. | ![]() |
Dans un tel cas, le trou noir n'est plus éternel, il n'apparaît qu'à partir du moment de l'effondrement de l'étoile. Il n'y a alors plus ni trou blanc, ni univers parallèle qui apparaissent. | ![]() |
L'espace-temps d'un TN est courbé de telle manière qu'il oblige les cônes de lumière à se diriger vers "l'intérieur". A une distance caractéristique de la singularité, ces cônes sont si inclinés que leur "coté extérieur" est vertical dans le diagramme ci-contre. Ces "cotés" forment une surface (c'est le cylindre dessiné ici). C'est cette surface qui s'appelle l'horizon du TN. Source : Penrose (Scientific American) | ![]() |
Lorsque le trou noir possède une charge électrique, la solution de Schwarzschild n'est plus valable.
![]() | Nous avons maintenant deux horizons distincts. Lorsque l'on charge le trou noir, l'horizon des événements se rétrécit, et il en apparaît un second juste au dessus de la singularité. La sphère des photons existe toujours, mais n'est pas représentée ici. |
La conséquence la plus importante de ceci, c'est que la permutation de l'espace et du temps qui apparaît à la traversée de l'horizon a cette fois lieu deux fois : dans la sphère délimitée par l'horizon intérieur (parfois appelé horizon de Cauchy), l'espace et le temps ont repris leur rôle habituel, et il devient possible d'éviter la singularité, qui est dite de type temporelle.
Si le trou noir est suffisamment chargé, les deux horizons disparaissent : on a alors une singularité nue. De nombreux physiciens pensent que ceci n'est pas possible, l'univers s'appliquant une autocensure.
Si le trou noir chargé est étudié comme un modèle, il apparaît peu probable qu'il en existe réellement. L'étoile qui lui aurait donné naissance aurait du être chargée électriquement, ce qui semble peu vraisemblable.
C'est le modèle le plus réaliste, dans la mesure où l'étoile qui a donné naissance au trou noir était en rotation
Il doit son nom au mathématicien néo-zélandais Roy Kerr, qui le premier, en 1963, a réussi la résolution des équations de la Relativité Générale au voisinage d'une masse en rotation.
Dans ce cadre, la métrique de l'espace-temps s'exprime sous la forme Il apparait alors un terme oblique en |
La résolution de celles-ci fait donc apparaître un phénomène étrange : aux alentours d'un objet massif en rotation, l'espace-temps lui-même,déformé par la masse , est entraîné en rotation.
Bien sur, cet effet est négligeable au voisinage de la Terre ou même du Soleil, mais auprès d'un trou noir, il en va tout autrement.
On a ici deux "sphères" des photons. La sphère extérieure est contrarotative : les photons y circulent en sens inverse de la rotation du TN à l'équateur de celui-ci. Entre les deux sphères, on a une mer de photons qui orbitent autour du TN. | ![]() |
![]() | La limite statique est un ellipsoïde à l'intérieur duquel rien, pas même la lumière, ne peut rester immobile, étant entraîné par l'espace-temps dans le sens de rotation du TN. La zone entre la limite statique et l'horizon extérieur s'appelle ergosphère. Aux pôles du TN, la limite statique rejoint l'horizon extérieur. |
Avec la métrique de Kerr, on peut calculer les rayons caractéristiques du trou noir, si M est sa masse, et a son paramètre de rotation : Notez la dépendance de la taille de la limite statique par rapport à l'angle q avec le plan équatorial. |
Le diagramme de Penrose correspondant nous montre bien que la singularité est du genre temporelle, donc évitable. La trajectoire, en bleu foncé, d'un observateur partant du passé de l'univers 1 peut traverser l'horizon extérieur, puis l'horizon intérieur du trou noir. En évitant la singularité, il peut retraverser les horizons et réapparaître dans un autre univers. Il lui est même possible (trajectoire en bleu clair) de traverser la singularité pour se retrouver dans "l'espace négatif". | ![]() |
4. Explication pédagogique des trois théories précitées
Ces trois théories ne sont que des modélisations mathématiques et ne peuvent en rien exprimer la réalité, inconnue pe de l'homme; cependant, la théorie quantique relativiste peut se résumer simplement : la combinaison d'une masse presque nulle (Mécanique quantique) avec des vitesses très élévées de l'ordre de 300,000Km/s (Mécanique relativiste) modifient les lois de la mécanique générale qui n'est alors plus applicable dans ces cas précis...
"Pour un trou noir, quelque soit la modélisation, il existe un rayon critique à partir duquel les lois quantiques relativistes vérifiées expérimentalement supposent une déformation de l'espace temps , voir l'accès à un tunnel spatio-temporelle vers un Trou Blanc donnant accès à un autre univers , ceci pour les théories les plus osées. Illustrons cette théorie par un exemple simple : Un homme dans une Station Spatiale à la limite extérieure du rayon critique et un homme dans une navette en route vers la singularité (à la limite intérieure du rayon critique-analogie au rayon de Schartzschild) , On pourrait expliquer selon les modèles d'Einstein que l'homme dans la station verrait l'homme de la navette entrer dans le trou noir et le verrait figé à jamais (en effet les photons ne pouvant s'échapper du rayon ne pourrait toucher la rétine humaine et l'image de l'homme entrant au abord du rayon serait la dernière pour l'homme de la station, l'homme de la navette lui donnerait une image immortelle.... Quand à l'homme entrant, en supposant qu'il ne soit pas annéanti par les forces gravitationnelles pharaoniques, il verrait vieillir et mourrir l'homme de la station . D'après certaines théories, le lieu de la singularité serait un accès spatio-temporelle à un autre univers, vers un tunnel donnant accès vers un trou blanc, impossible de penser qu'un homme resterait intact lors du passage dans un tel tunnel si existant..." Ing Brison G., Master in Sciences
En continuant ainsi, il semble possible de passer d'univers en univers. Le trou noir a ainsi fait apparaître une infinité d'univers.
Certains physiciens pensent que ces autres univers ne sont en fait qu'une autre partie de notre unique univers (dans l'espace et dans le temps), ce qui peut se produire dans l'hypothèse où notre univers est replié sur lui-même...
![]() | Si on imagine l'univers comme étant la surface d'une sphère (qui n'a pas de bord), on voit que pour aller de A à B, il y a deux chemins possibles :
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"La déformation Espace-Temps pourrait s'expliquer simplement par le principe de Fermat : "la lumière prend le temps qui lui est le plus rapide pour atteindre son objectif...."; dés lors , si on imagine un référentiel spatio-temporel absolu ou le temps suit son cours logiquement 'comme définit par l'homme...', il y aurait modification de cette notion d'espace-temps pour un objet situé dans ce référentiel si celui-ci est proche d'une masse critique..." Ing Brison G., Master in Sciences
"La notion d'infini, pour moi n'existe pas!, elle est très grande avec pe qq milliers d'exponentielles, l'homme lui a donné cette notion d'infini de par son inaptitude technologique à la maitriser et lui a attribué ce nom pour pallier à ce qu'il ne connait pas..."
Ma théorie est simple sur l'Univers, analogie terrestre : "Nous sommes sur terre (Ellipsoide) et nous regardons le ciel!, assimilons-le à l'espace donc à la 3D", "Nous ne savons ce qu'est l'univers!, assimilons le à la surface d'un ellipsoide comme pour la terre ou la notion d'espace est simplement remplacée par la notion de temps, la 4D .... Il est possible de se rendre de Bruxelles à Sydney en ligne droite en forant la terre ,il doit être possible spatio-temporellement de se rendre à chaque point de notre univers sans tenir compte de cette limite qu'est la vitesse de la lumière, l'explication réside dans un portail spatio-temporel pe pas présent naturellement mais concevable... Avons nous réussi à aller de Bruxelles à Sydney via un tunnel? ,.... passer d'un point de l'univers à un autre en tuant la limite C=300,000Km/s relève de l'impensable pour l'homme, même si conceptuellement cette solution existe (Einstein-Rosen) et donc enlève cette notion d'infini...., Qui a-t-il d'infini sur terre? , dites le moi?? , et donc dans l'unvers?? " Il ressort clairement que sur base de ces postulats, je n'enseignerai jamais cette notion d'infini à mes étudiants, je la modèrerai car je suis maintenant convaincu que l'infini n'existe pas...
Par ailleurs, par inférence avec ma modélisation soutenue par la mécanique quantique relativiste et de nombreux mathématiciens , j'ajouterais que si l'on considère le modèle d'un Univers Sphérique, ce qui a de forte raison d'être, la lumière ne se propage pasen ligne droite à l'infini (ceci est vrai même sans interaction gravitationnelle) , sa trajectoire n'est que la tangeante à la sphère Universelle sur des distances importantes, certes! et inaccessibles par l'homme,nous en conviendrons quand même d'affirmer que la lumière se propage en ligne droite même si ce n'est pas tout à fait exact.... Ing. Brison G, Master in Sciences and communication
Je soutiens la théorie qui affirme qu'il n'existe qu'un seul et unique univers comme illustré ci-dessus, certes immense, mais fini et de rayon fini, le Trou Noir ne serait qu'un passage d'une partie de notre Univers à un autre...
La relativité restreinte |
Albert Einstein développa la relativité restreinte à partir de deux principes de base. D'abord, les lois de la physique devaient être les mêmes dans tous les systèmes de référence, pourvu qu'ils ne soient pas soumis à une accélération. Aucun système n'était privilégié et il n'existait rien de tel qu'un espace absolu. Ensuite, la vitesse de la lumière devait être une constante fixe. Elle ne dépendait pas du mouvement de la source d'émission. Tous les observateurs, quel que soit leur mouvement, devaient mesurer la même valeur. La vitesse de la lumière Ce deuxième principe peut paraître étonnant. En effet, dans la vie de tous les jours, nous sommes habitués à ce que les vitesses s'additionnent ou se soustraient, selon le cas. Imaginons que je me trouve dans un train qui roule à 90 kilomètres à l'heure. Je décide d'aller vers l'avant et me mets à marcher à 10 kilomètres à l'heure par rapport au train. Pour un observateur extérieur, qui m'observe assis dans un pré, les vitesses s'additionnent et j'avance en fait à 100 kilomètres à l'heure par rapport au sol. La vitesse est donc une grandeur relative qui dépend du cadre de référence dans lequel elle est mesurée. Mais ce qui est vrai dans la vie quotidienne ne l'est plus lorsque l'on considère la lumière. Imaginons maintenant qu'un photon, qui se déplace à la vitesse de la lumière dans un laboratoire, en émette un autre par quelque processus physique. Si les deux photons se dirigent dans le même sens, on s'attendrait à ce que le deuxième se déplace au double de la vitesse de la lumière par rapport au laboratoire. En fait, il n'en est rien, le deuxième photon se déplace exactement à la vitesse de la lumière par rapport au laboratoire. Ceci peut paraître étonnant, mais découle directement de l'expérience de Michelson. Celle-ci montre en effet que la lumière se propage de la même façon dans les directions parallèle et perpendiculaire au mouvement de la Terre. Sa vitesse est donc identique dans les deux directions et insensible à la distinction introduite par le déplacement de la Terre sur son orbite. De nombreuses autres expériences ont d'ailleurs confirmé cet état de fait. ![]() Albert Einstein : Ulm, 1879 - Princeton, 1955 La simultanéité en relativité restreinte L'alliance des deux principes précédents allait révolutionner la physique et notre conception de l'espace et du temps. Pour illustrer les principales conséquences de la relativité restreinte, nous allons imaginer qu'avec un de vos amis, vous formiez une équipe d'astronautes chargés de vérifier les prédictions de la théorie. Votre ami se trouvera dans une navette spatiale pourvue de propulseurs très puissants lui permettant d'atteindre une vitesse proche de celle de la lumière. Vous-mêmes serez à bord d'une station spatiale éloignée de tout champ gravitationnel. Votre ami effectuera plusieurs passages à grande vitesse devant la station spatiale, en prenant bien soin à chaque fois de couper ses moteurs et donc de se déplacer à vitesse constante. Dans ces conditions, vous serez tous les deux dans des cadres de référence non accélérés et les deux principes d'Albert Einstein pourront vous être appliqués. Commençons par la simultanéité. Dans la vie de tous les jours, deux événements simultanés le sont pour tout le monde. Si vous apercevez deux lampes s'allumer en même temps, n'importe quel autre observateur les verra également se mettre à briller au même moment. Pourtant, ce n'est plus le cas en relativité restreinte comme nous allons le voir. Lors de son premier passage, au moment précis où il passe juste devant vous, votre ami fait l'expérience suivante. Il se positionne exactement au centre de sa navette, allume une lampe et observe la propagation de la lumière vers l'avant et l'arrière du vaisseau. Puisqu'il se trouve exactement au centre de celui-ci, il vérifie bien que la lumière de la lampe atteint les deux extrémités de la navette au même moment, de façon simultanée. Depuis la station spatiale, vous observez cette expérience et essayez également de déterminer le moment auquel la lumière atteint les parois de la navette. Mais les choses ne sont plus aussi simples car, pour vous, le vaisseau est en mouvement. L'arrière de la navette avance et se précipite vers les rayons lumineux provenant de la lampe, alors que l'avant au contraire s'éloigne et tend à retarder le moment de la rencontre. Pour vous, les rayons de la lampe atteignent donc l'arrière de la navette avant de toucher l'avant. Les deux événements, qui étaient simultanés pour votre ami, ne le sont pas pour vous. Ainsi, avec la relativité restreinte, la simultanéité n'est plus un concept absolu. Si un observateur voit deux événements se produire simultanément en deux endroits distincts, un autre, en mouvement par rapport au premier, verra l'un des deux événements se produire en premier. Et un troisième observateur, se déplaçant en sens opposé, verra le deuxième événement arriver d'abord. Un phénomène plutôt étonnant, mais dont les conséquences ont maintes fois été vérifiées lors d'expériences, comme nous le verrons plus tard. Cette perte de la simultanéité universelle a pour conséquence l'abandon de la notion de temps absolu. En effet, comment pourrait-on encore parler d'un temps absolu, indépendant de toute influence extérieure, si différents observateurs sont incapables de se mettre d'accord sur la chronologie de deux événements |
La dilatation du temps | ||||
Passons à une autre expérience. Vous placez maintenant, dans votre station et dans la navette, deux horloges lumineuses. Il s'agit d'un système formé de deux miroirs qui se font face et sont placés parallèlement à la direction du mouvement de la navette. Un petit dispositif permet de créer un faisceau lumineux qui va aller et venir entre les deux miroirs, alternativement réfléchi par l'un et l'autre. La durée de passage de la lumière d'une paroi à l'autre est constante. Ce système constitue donc une horloge qui permet de mesurer le temps. Il suffit de compter le nombre de va-et-vient de la lumière et de convertir le résultat en une durée. ![]() La dilatation du temps. La figure représente votre horloge lumineuse et celle de votre ami, à quatre instants successifs. Les flèches représentent le déplacement de la lumière entre deux instants. Leur longueur, qui correspond à la vitesse de la lumière, doit être partout la même d'après Einstein. Votre horloge est au repos et la lumière s'y propage perpendiculairement aux miroirs. Par contre, l'horloge de votre ami se déplace très vite et les rayons lumineux semblent s'y propager en biais. La distance parcourue par la lumière dans un aller-retour est donc plus longue. Puisque la vitesse de la lumière est la même pour tout le monde, cela signifie qu'un va-et-vient dure plus longtemps sur l'horloge de votre ami que sur la vôtre. Le temps paraît s'écouler plus lentement à bord de la navette. Dans le cas de cette figure, le facteur de dilatation est de 1,5. Crédit : O. Esslinger Muni de ce système, votre ami accomplit un nouveau passage, moteurs éteints, devant la station spatiale. Sur votre horloge, rien de spécial ne se produit. Celle-ci continue à battre tranquillement le temps, le système est immobile et la lumière se propage perpendiculairement aux miroirs. Sur l'horloge de votre ami, par contre, la situation est différente. Puisque la navette spatiale se déplace entre deux réflexions, vous voyez la lumière se déplacer de façon oblique par rapport aux miroirs, et non pas perpendiculairement. Les rayons lumineux doivent donc parcourir une distance plus grande pour effectuer un aller-retour. Mais, la vitesse de la lumière étant la même pour tout le monde d'après Einstein, une distance plus grande correspond à un temps plus long. En conséquence, la durée d'un va-et-vient de la lumière à bord de la navette est plus longue que dans votre horloge. Cela signifie que le temps à bord du vaisseau ne s'écoule pas de la même façon pour tous les observateurs. Par exemple, si la navette se déplace à 75 pour cent de la vitesse de la lumière, vous voyez la durée d'un aller-retour de la lumière à bord multipliée par 1,5. L'une des objections au raisonnement précédent consiste à dire que l'effet observé est dû à la nature de ces horloges, non pas à une propriété du temps lui-même. Ceci est faux. Il suffit de placer une horloge normale, mécanique ou électrique, à côté du système lumineux. Les deux horloges, placées l'une à coté de l'autre, seront toujours d'accord entre elles, quel que soit l'observateur. Et si vous observez que le temps indiqué par la première ralentit, nécessairement celui de la deuxième subit le même phénomène. Cet effet de dilatation du temps semble extraordinaire, mais il a bel et bien été vérifié expérimentalement. Remarquons tout de même qu'il n'a pas de conséquence visible sur notre vie de tous les jours. Comme le montre l'expérience précédente, la dilatation du temps n'est vraiment importante que lorsque la vitesse en jeu est proche de celle de la lumière. En effet, le facteur de dilatation est fonction de la vitesse. Il est par exemple de 1,5 à 75 pour cent de la vitesse de la lumière et de cinq à 98 pour cent. Mais, pour les vitesses dont nous avons l'habitude, il est très proche de un, et n'a par conséquent aucune influence. Ainsi, les particules dans nos accélérateurs sont affectées par le phénomène, mais pas une voiture ou un avion, du moins pas dans une proportion mesurable. Les jumeaux et la dilatation du temps L'un des aspects curieux de la dilatation du temps est sa parfaite symétrie. En effet, tout mouvement est relatif. Ainsi, du point de vue de votre ami, c'est sa navette qui est immobile et votre station spatiale qui se déplace presque à la vitesse de la lumière. Il observera donc que c'est la durée d'un aller-retour sur votre horloge lumineuse qui est plus longue. En conséquence, c'est toujours un ralentissement du temps que l'on observe chez les autres, jamais une accélération. Le changement total dans notre perception du temps est bien illustré par l'exemple suivant. Imaginez que vous avez un frère jumeau astronaute qui décide d'effectuer un aller-retour vers une étoile proche, à 98 pour cent de la vitesse de la lumière. Pour vous, la durée du voyage est de 50 ans. Mais lorsque vous observez votre frère à l'aide d'un télescope, vous voyez son temps s'écouler cinq fois plus lentement. Ainsi, lorsqu'il revient, il n'a vieilli que de 10 ans au lieu de 50. Et vous vous retrouvez finalement âgé de 40 ans de plus que votre frère jumeau. Difficile à croire, mais les vérifications expérimentales de la relativité ne laissent planer aucun doute. Le jour où les avancées technologiques permettront une telle expérience, c'est exactement ce qui se passera. La situation précédente pose néanmoins un léger problème, auquel on a donné le nom de paradoxe des jumeaux. En effet, au premier abord, la situation paraît symétrique. Lorsque votre jumeau se déplace à une vitesse proche de celle de la lumière, vous observez son temps s'écouler plus lentement. Mais, pour lui, c'est vous qui vous éloignez très vite et êtes affecté par le ralentissement du temps. Donc, à son retour, votre frère devrait être à la fois plus vieux et plus jeune que vous. Ce qui semble un peu difficile. En fait, il n'en est rien parce que la situation n'est pas réellement symétrique. Pour atteindre sa vitesse extraordinaire et rebrousser chemin au bon moment, votre frère doit fortement accélérer puis décélérer. Il ressentira clairement ces effets, alors que vous-même resterez en permanence au repos. Il y a donc une nette distinction entre son cadre de référence et le vôtre. La situation n'est pas symétrique et le paradoxe n'en est pas vraiment un.
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